EPT Deauville
du 26 au 31 janvier 2011
Deauville réussit particulièrement aux Français puisqu’après Mattern, Elky et Benziman le « chanceux » de Deauville 7ème édition se nomme Lucien Cohen.

Evidemment 100% des COHEN sont joueurs, personnellement j’en ai connu des Cohen, Marcel, Claude, Richard et même le fameux fakir de Cagnes surnommé « Le Boiteux », mais j’ai surtout connu Richard Cohen fameux limier au poker fermé, mon maître en quelque sorte.

Lucien Cohen possède d’ailleurs une autre corde à son arc de sniper puisqu’il est chef d’entreprise, il connait donc la vraie valeur de l’argent ce qui est rarement le cas chez les joueurs.

Depuis Nono Porta en passant par Paul Maestrachi jusqu’à Jean-Paul Pasqualini -vainqueur du Partouche Poker Tour - rares sont ceux qui ont survécu aux tsunamis sans perdre leurs beaux pelages.

Deauville avait revêtu sa somptueuse brume d’hiver pour accueillir 891 flambeurs qui allaient offrir un prize pool record de 4 276 800 € soit 880 000€ au vainqueur c’est-à-dire eux puisqu’avant de commencer chacun est sûr de son affaire.

C’est une drôle de semaine celle de fin janvier où la Old Fashion Lady (Deauville) voit défiler tous ces zoulous polyglottes, fagotés djeun’s et jeans basse taille.

Un spectacle grandiose qui aurait probablement horrifié Sarah Bernhardt ou Sacha Guitry s’ils avaient pu croiser cette faune dans les couloirs cossus du Normandy.


Le Duc de Morny aurait-il la délicatesse de ne point insulter avec insistance toutes ces boites à écran qui circulent et se posent parfois sur les larges fauteuils du Bar Gainsbourg ?

Nulle part ailleurs durant 7 jours le passé ne rentre en collision avec le présent avec une force aussi violente, désormais le poker est devenu un phénomène de société, sa marche vers le futur est irrésistible, gourous et disciples vont se succéder, une religion est née, mariage du hasard er du quotidien, de la raison et de l’irrationnel, une religion à la fois enivrante mais effroyable.

P.G.
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